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Des images de la 15ème convention mondiale qui s'était tenue en 1957 à Londres sont visibles sur une autre page de ce site. Il était amusant de montrer aussi des images de manifestations liées à la science-fiction qui s'étaient déroulées en France dans les années 70. Il fallait trouver des images de conventions et de congrès. Ce qui n'était pas évident. Et bien, ces images existent sur le site de Jean-Pierre Fontana (http://www.noosfere.org/heberg/fontana/index.asp ) que je remercie de m'avoir donné la permission de pouvoir les emprunter. Jean-Pierre Fontana était et est toujours une personnalité très connue dans les milieux de la science-fiction. Ses activités sont multiples. Auteurs de nouvelles, romancier, éditeur de fanzines tels que Mercury et Lunatique. Essayiste, auteur de notes critiques et d'études (principalement dans Fiction), anthologiste, traducteur, organisateur de conventions. Son roman le plus connu est "La Geste du Halaguen" qui était primitivement parues dans le fanzine Mercury au milieu des années 60. Une grande partie de sa production est parue au Fleuve Noir, une dizaine de romans principalement au milieu des années 80. Il est également l'auteur de nombreuses nouvelles, certaines parues dans Fiction sous le pseudonyme de Guy Scovel. Il a traduit de l'italien plusieurs nouvelles en Français, surtout celles du Fiction Spécial n° 30, anthologie consacrée à la science-fiction italienne.
Avec pantalons pattes d'éleph, cheveux longs, barbes et rouflaquettes le petit monde de la science-fiction française des années 70  est visible sur ces photos en particulier Gérard Klein, Michel Jeury, Jean-Pierre Andrevon, Jacques Sadoul, André Ruellan, Bernard Blanc, Serge Brussolo, Pierre Barbet, Georges Barlow, Philippe Curval, Boris Eizykman, Daniel Walter, Francis Carsac, Pierre Versins, Robert Louis, Dominique Besse, Jacques Goimard, Michel Demuth... Certains sont toujours là d'autres nous ont quittés : Jacques Sadoul, Michel Demuth, Pierre Versins, Francis Carsac. En me donnant la permission d'emprunter les photos se trouvant sur son site, Jean-Pierre Fontana m'a demandé de dire que l'événement décrit sur ces photos appartenait à tous. C'est chose faite.

Les quelques lignes ci-après sont celles écrites par Jean-Pierre Fontana dans l'introduction à son article sur l'organisation et le déroulement du congrès.

" Deux ans se sont écoulés entre le Festival de 1972 et cette nouvelle manifestation. Deux raisons à cela.
Première raison : pas facile de relancer un festival sans avoir suffisamment de bonnes volontés autour de soi, sachant que si un tel événement doit être de nouveau organisé, ce sera encore dans un total bénévolat. En ce temps-là, c’était sans doute plus acceptable qu’aujourd’hui, mais tout de même. Et il ne fallait pas compter sur la moindre subvention dans la mesure où la ville de Clermont-Ferrand – qui ne disposait pas d’une structure d’accueil pour ce genre de manifestation – ne pouvait financer tout ou partie d’une entreprise, aussi culturelle soit-elle, qui se déroulerait dans un établissement privé.
Seconde raison : le club « Promotion du Fantastique » devait s’étoffer et se consolider et une année entière n’était pas de trop pour y parvenir.
Mais l’exemple de Grenoble qui venait de réaliser un festival et s’apprêtait à accueillir la Convention Européenne d’une part, celui des festivals parisiens d’Alain Schlokoff d’autre part où certains d’entre nous s’étaient rendus, allaient provoquer le déclic. Je lançai donc l’idée de réaliser la première Convention Française de Science-Fiction afin que notre pays dispose enfin de réunions annuelles comme c’était le cas en terres anglo-saxonnes, voire en Italie. Et je travaillai au corps Nick Kechichian, le directeur du Rio. La manifestation aurait lieu exclusivement dans sa salle. Nous nous chargerions de tout : invitations, hébergements, publicité, etc… En contre-partie, je demandai 1 Franc sur chaque entrée afin de nous permettre de couvrir nos frais."
"L’idée du Grand Prix de la Science-Fiction Française naquit à peu près en même temps. Les Etats-Unis avaient leur Hugo. Il existait bien en France le Prix Apollo, mais qui n’avait couronné jusque là que des auteurs anglo-saxons. Notre littérature nationale méritait bien une telle reconnaissance. Toutefois, comme nous ne savions pas qui viendrait en dehors des invités, que nous étions en terra incognitae, si je puis dire, je songeai qu’il fallait réunir un jury. Et c’est ainsi que le premier prix fut attribué par un groupe de spécialistes et quelques amateurs (je renvoie le lecteur intéressé à l’historique du Grand Prix de l’Imaginaire)."

 

Le cinéma de Clermont-Ferrand où c'est tenue le premier congrès national de science-fiction Michel Jeury, Jean-Pierre Andrevon, Jacques Sadoul et Gérard Klein


 

André Ruellan Bernard Blanc


 

Bernard Blanc et Serge Brussolo Pierre Barbet


 

A gauche l'homme au chapeau, Francis Carsac Michel Jeury et Philippe Curval en pleins discussion. A fond John Brunner


 

Gérard Klein et Robert Louy A gauche Gérard Klein, à droite Jacques Sadoul. J'homme à la barbe Pierre Versins


 

John Brunner Gérard Klein à sa remise du prix de la Science-fiction Française, catégorie "nouvelle"


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