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N° 92
juillet 1961
P.J. Izabelle
N° 93
août 1961
J.C. Forest
N° 100
mars 1962
J.C. Forest
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N° 103
juin 1962
J.C. Forest
N° 105
août 1962
J.C. Forest
N° 117
août 1963
J.C. Forest
fiction_6402.jpg (63773 octets) fiction_6507.jpg (77746 octets) fiction_6702.jpg (55408 octets)
N° 123
février 1964

J.C. Forest
N° 140
juillet 1965

Jean Lauthe
N° 159
février 1967

P. Druillet
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N° 160
mars 1967

M. Sarchielli
N° 161
avril 1967

M.  Desimon
N° 164
juillet 1967

P. Druillet

 

Le Peuple du Ciel (The Sky People)
par Poul Anderson

Fiction N° 92 - Juillet 1961

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Welcome back Poul Anderson ! Notre auteur maison revient en effet dans ces pages, après une absence que ses fidèles nous ont reprochée. A titre de curiosité, précisons que « Le Peuple du Ciel » est sa vingt-quatrième nouvelle dans « Fiction. Ce sera également, à notre avis, une des plus mémorables. On y trouvera une aventure glorieuse, dépeinte à des couleurs légendaires, l'histoire du furieux combat de deux invincibles armadas de la mer et du ciel, remplie du souffle de l'épopée et de la nostalgie de l'époque des conquistadores.

Ouvre-Moi, Ô Ma Soeur...(Open to Me, My Sister)
par Philip José Farmer

Fiction N° 93 - Août 1961

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Philip José Former ne parait que rarement dans nos pages — mais chaque fois c'est avec un récit digne de rester en mémoire

Après "Attitudes" (n° 5), "La Planète du Dieu" (n° 33 et 34) et la "Nuit de la Lumière" (n° 82), voici une nouvelle oeuvre de cet auteur singulier, qui occupe une place à part dans la science-fiction contemporaine.

Les histoires de Former peuvent choquer violemment, mais elles ne laissent pas indifférent. Celle que vous allez lire offre des aspects déplaisants - ou qui paraîtront tels aux personnes facilement dégoûtées. En contrepartie, on y trouve la description biologique la plus cohérente, la plus complexe, que la S.F. nous ait donnée depuis longtemps sur le thème des races extra-terrestres

Dépeindre des habitants d'autres planètes est trop souvent pour l'auteur de S.F une solution de facilité. Il suffit d'imaginer des notations psychologiques insolites, des traits de mœurs hors de la norme. Mais reconstituer, en entrant dans chaque détail, tous les processus physiologiques caractérisant une forme de vie étrangère est une autre tâche.

Dans ce domaine, Philip José Former a déjà montré son ingéniosité (que l'on se reporte aux découvertes biologiques racontées dans « La planète du dieu »). Mais ici, pour la première fois, il a consacré tout un récit à ce genre de problème. L'aventure de son héros, un Terrien seul sur la planète Mars, naît tout entière de son contact avec des êtres non-humains, dont il étudie — à la fois avec une lucidité d'entomologiste et une répugnance fascinée — les fonctions vitales.

L'hallucinante précision concrète avec laquelle est narrée cette expérience donne au récit une couleur inusitée, d'autant plus frappante que l'action par elle-même est volontairement sans éclat

Le lecteur peut accepter ou rejeter la conception qu'a Philip José Farmer de la S.F. ; il ne peut en tout cas l'ignorer.

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