Page 7

Page précédente -- Page suivante

5-8.jpg (8966 octets)

Retour à la liste "magazines français"

En cliquant sur les images ci-dessous vous obtiendrez une version agrandie de celles-ci
Click on picture to enlarge

fiction_7107.jpg (82922 octets) fiction_7108.jpg (62711 octets)
N° 209
mai 1971

Philippe Druillet
N° 211
juillet 1971

Michel Desimon
N° 212
août 1971

R. Bertrand
fiction_7110.jpg (68029 octets) fiction_7201.jpg (66341 octets) fiction_7202.jpg (80082 octets)
N° 214
octobre 1971

Philip Caza
N° 217
janvier 1972

Moro
N° 218
février 1972

Lacroix
fiction_7204.jpg (74258 octets) fiction_7206.jpg (48722 octets) fiction_7209.jpg (66481 octets)
N° 220
avril 1972

Moro
N° 222
juin 1972

Sophie Busson
N° 225
septembre 1972

M. Desimon
fiction_7210.jpg (60466 octets) fiction_7211.jpg (51349 octets) fiction_7301.jpg (72488 octets)
N° 226
octobre 1972

Sophie Busson
N° 227
novembre 1972

R. Bertrand
N° 229
janvier 1973

Cathy Millet

 

Le Fantôme par A.E. Van Vogt
(The Ghost - Traduction Denise Hersant)

Fiction n° 216 - décembre 1971

Cette nouvelle de van Vogt sera sans doute une surprise et une révélation pour beaucoup de ses admirateurs, qui découvriront à cette occasion que leur idole a aussi écrit du fantastique. Le récit remonte à 1942, date à laquelle van Vogt avait pratiquement un contrat d'exclusivité avec Astounding, revue où il avait fait ses débuts en 1939 et à laquelle il avait déjà donné plusieurs nouvelles remarquées, ainsi que son premier roman A la poursuite des Slans et les récits initiaux du cycle des Fabricants d'Armes. Mais Astounding avait une revue sœur, Unknown, consacrée au surnaturel et à l'étrange, dans les pages de laquelle la plupart des auteurs maison firent un jour ou l'autre un tour (c'est là que Sturgeon écrivit les plus beaux récits du début de sa carrière, tels que Ça, paru dans notre numéro 200). Van Vogt comme les autres se laissa tenter... bien que rien dans son tempérament ne le prédisposât en apparence à s'adonner au fan­tastique. Le résultat constitua plusieurs nouvelles restées jusqu'à ce jour ignorées de la plupart des critiques qui ont étudié son œuvre. Nous vous en présentons aujourd'hui un spécimen, un second devant suivre dans quelques mois. Lire Le fantôme représente une expérience curieuse, car le processus de la démarche créatrice de van Vogt est tel qu'on le voit, au fil des pages, affronter un thème fan­tastique conventionnel dont la substance est étrangère à son inspiration, puis en refuser les données et le disséquer littéralement afin de le recomposer selon un plan à ses yeux rationnel : attitude qui reflète typiquement celle qui anime ses romans.

Le Maître des Ombres par Roger Zelazny
(Jack of Shadows - Traduction Bruno Martin)

Fiction n° 220 - avril 1972

fiction_7204.jpg (74258 octets)En France, où les amateurs sont informés à retardement et manquent souvent de recul, on a tendance à considérer Roger Zelazny comme un pur produit de la nou­velle vague. En réalité il n'en est rien, et cet auteur est au contraire déjà ce qu'on appelle aux Etats-Unis un old pro (un écrivain qui a fait depuis longtemps ses preu­ves).  Agé aujourd'hui de trente-quatre ans (nous sommes en 1972), Zelazny a fait ses débuts « officiels » dès 1954, mais ses véritables débuts professionnels remontent seulement au début des années soixante. Au cours de sa carrière, il a récolté déjà un nombre impressionnant de récompenses dans le domaine de la SF : Hugo du meilleur roman en 1965 pour This immortal ; Nebula Award du meilleur court roman en 1966 pour The dream master et, la même année, de la meilleure novelette pour The doors of his face, the lamps of his mouth (traduit dans Fiction) ; Hugo du meilleur roman en 1967 pour Lord of Iight. Deux romans de lui ont paru en France : Royaumes d'ombre et de lumière (Denoël, « Présence du Futur ») et L'île des morts (* Galaxie-bis »), ce dernier titre venant de remporter à Paris le prix Apollo (voir notre rubrique Coup d'œil chez les éditeurs de ce mois). Auprès des fans français, Zelazny reste encore très   controversé.   Mais peut-être une œuvre comme Le maître des ombres fera-t-elle l'unanimité sur son nom, car ce roman d'heroic-fantasy, dont le héros évoque par moments le Cugel l'astucieux de Jack Vance, montre à l'évidence que Zelazny, quand il le veut, peut parfaitement être un auteur « grand public » sans rien perdre pourtant de son talent.

Page précédente -- Page suivante

PAGE D'ACCUEIL

Page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

horizontal rule

[introduction] [livres en langue française] [magazines français de SF] [paperback & livres reliés américains] [pulps et magazines américains] [ouvrages de référence] [i romanzi di urania] [liens] [mises à jour]