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N° 166
septembre 1967

J.C. Forest
N° 167
octobre 1967

P. Druillet
N° 168
novembre 1967

M. Sarchielli
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N° 170
janvier 1968

P. Druillet
N° 172
mars 1968

M. Sarchielli
N° 175
juin 1968

M. Sarchielli
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N° 177
août-sept. 1968

P. Druillet
N° 178
octobre 1968

M. Sarchielli
N° 180
décembre 1968

R. Bertrand
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N° 182
février 1969

M. Desimon
N° 183
mars 1969

P. Druillet
N° 184
avril 1969

R. Bertrand

 

Je vois un Homme assis dans un Fauteuil, et le fauteuil lui mord la Jambe
par Robert Sheckley & Harlan Ellison
(I See a Man sitting on a Chair, and the Chair is Bitting his Leg - Traduction de Bruno Martin)

Fiction n° 175 - juin 1968

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Pour beaucoup de lecteurs français, le nom de Robert Sheckley reste lié è certains des plus, délicieux souvenirs de l'ancien Galaxie. C'était l'époque où, presque chaque mois, paraissaient sous sa signature ces contes inquiétants et farfelus, situés dans un futur doucement dingue où l'homme était en proie aux délires du gadget-roi, et qui se présentaient comme autant de fables à la moralité saugrenue. Depuis, Sheckley écrit beaucoup moins de nouvelles (ce qui est dommage) mais aussi beaucoup plus de romans (ce qui est une compensation et nous permettra, par exemple, de le présenter l'automne prochain dans la collection « Galaxie-Bis »). Pour sa rentrée dans Fiction, il s'est associé à un aufeur dont on parle beaucoup en ce moment : Harlan Ellison. Les lecteurs du nouveau Galaxie connaissent déjà Ellison puisqu'ils ont eu la primeur de deux de ses nouvelles : « Repens-toi, Arlequin! » dit Monsieur Tic-Tac (n° 42) et Je n'ai pas de bouche et il faut que je crie (n° 45). Rappelons que, né en 1934, Ellison a écrit un nombre considérable de nouvelles et de romans dans les genres les plus divers avant de s'imposer, il y a deux ans, comme un auteur de choc de la nouvelle vague de la science-fiction américaine. Il a ses admirateurs et ses détracteurs, mais quel que soit le jugement qu'on porte sur lui son talent n'est pas niable. Il y a chez lui un côté épate-bourgeois et outrecuidant qui peut faire grincer des dents, mais au-delà de cet aspect superficiel, les univers où il nous entraîne suscitent une véritable fascination.
Il est difficile de démêler la part respective de Sheckley et d'Ellison dans la nouvelle qui va suivre. Tout au plus peut-on dire que, dans cette satire à la fois bouffonne et sinistre, la part joyeuse revient sans doute à Sheckley et la part « méchante » à Ellison. Attribuons aussi à Ellison le renversement des tabous sexuels (ainsi que la rédaction de la dernière page et l'incroyable titre). Mais le goût de la provocation et de l'audace qui s'étalent ici allègrement appartiennent en propre à nos deux auteurs (si l'on se souvient du Sheckley de L'Amérique utopique).

Cantate 140 par Philip K. Dick
(Cantata 140 - Traduction de Michel Deutsch)

Fiction n° 182 - février 1969

 

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Philip K. Dick est âgé de 40 ans et a commencé a écrire en 1952. A ses débuts, il se spécialise dans la nouvelle-choc, souvent basée sur des effets de terreur. Le père truqué (paru pour la première fois en France dans le numéro 29 de Fiction) est un des exemplaires mémorables de ce genre de récits. Son premier roman. Loterie solaire (récemment traduit dans Golaxie-Bis), est nettement soumis à l'influence de van Vogt. Depuis, Dick en a écrit plus de vingt-cinq. Mais, entre-temps, sa manière a considérablement évolué. Axés au départ sur l'aventure, ses romans se sont peu è peu < intériorisés ». Tout en faisant appel à des idées fascinantes, è des thèmes SF très élaborés, ils mettent au premier plan les désarrois de l'individu, les scissions de la personnalité, les désagrégations du psychisme — en un mot tous les troubles de nature plus ou moins schizophrénique frappant des héros aux prises avec un univers mouvant, qui se dérobe sans cesse a eux. En attendant l'année dernière et A rebrousse temps (Club du Livre d'Anticipation), Le dieu venu du Centaure (a paraître dans Galaxie-Bis) représentent des exemples achevés du style actuel de Dick. Dans Cantate 140, court roman qui appartient à une période intermédiaire de sa production, il mélange avec bonheur, selon un procédé qui lui est familier, un certain nombre de thèmes disparates : le tableau des Etats-Unis du XXI* siècle en proie à un malaise sociologique et démographique, l'évocation d'une campagne présidentielle où pour la première fois un noir se présente à la magistrature suprême, le contact avec un autre univers à travers les frontières dimensionnelles, les problèmes de la sexualité dans les temps futurs, etc. Sans aucun doute, Dick est un des auteurs les plus passionnants du moment. De cette importance, un article dans le présent numéro (page 140) donne un aperçu. Elle sera consacrée ultérieurement par de futures parutions au C.L.A. et dans Galaxie-Bis.

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